Un homme de 46 ans est toujours activement recherché ce vendredi matin, après un triple homicide survenu à Dreux (Eure-et-Loir) la veille. Une femme de 37 ans, ainsi que ses deux enfants de 13 et 2 ans, ont été retrouvés morts dans leur pavillon.
Un individu, âgé de 46 ans, est activement recherché par les forces de l'ordre ce vendredi, après la découverte de trois corps sans vie au domicile familial de Dreux (Eure-et-Loir). Les victimes ne sont autres que l'ex-femme du suspect, âgée de 37 ans, et ses deux enfants de 13 et 2 ans.
Le principal suspect de l'affaire, toujours en fuite, est déjà connu pour violences intrafamiliales. Et dans le voisinage du quartier résidentiel où vivait la famille, on avait relevé les prémisces d'un drame imminent.
Dans la bâtisse de deux étages encore en chantier, cette famille d'origine turque avait pris ses quartiers depuis une dizaine d'années. Mais cette décennie a été marquée par de nombreuses altercations, à en croire les riverains.
Un voisin, habitant juste à côté de la résidence, et qui préfère garder l'anonymat, explique avoir entendu "souvent des disputes, des cris à l'intérieur de la maison". Depuis deux ans, le couple vivait séparé mais la mère de famille avait confié ses craintes à son voisin d'en face.
"Elle m'a demandé le soir avant le drame si je savais comment changer les serrures de sa maison. Elle avait peur qu'il revienne et qu'il s'en prenne aux enfants", a assuré l'un des résidents du quartier où le drame s'est déroulé.Une autre voisine raconte que l'individu suspecté du triple meurtre "n'a jamais accepté la séparation, ce qui l'a rendu complètement fou".
Le suspect avait été condamné en septembre 2021 pour des violences commises envers sa femme ainsi que sa fille aînée. Il avait écopé de 12 mois de prison dont 8 mois ferme.
À sa sortie de détention, il avait interdiction d'entrer en contact avec son ex-conjointe et sa fille aînée. Mais en janvier dernier, il avait obtenu l'autorisation de voir sa fille aînée en visites médiatisées, dans un lieu neutre avec des professionnels.
Son ex-conjointe avait contesté cette décision devant le juge aux affaires familiales. Une audience était d'ailleurs prévue le 20 juin prochain.
La mère de famille se sentait en danger, confie son avocate, dévastée. Elle avait déposé plainte contre son ex-conjoint le 9 mai dernier, car elle le soupçonnait d'avoir installé un traceur GPS sur sa voiture. Mercredi soir, elle avait signalé avoir été victime d'un cambriolage.
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